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lundi, novembre 06, 2006

vendredi 3 nov 2006 - départ pour Yosemite

- vendredi, jour de graduation, synonyme de départ pour certains gens. Plein de gens gradués cette semaine, environ 7 personnes, dont 1 français, Estefania la méxicaine, Duda la brésilienne (mais elle reste dans les parages encore jusqu'à fin décembre).
- déjeuner au japonnais avec Cyril, Yun Yeong, Luli et Chris.
- retour à Kenmore pour préparer les valises, et départ vers 16h vers la loc de voiture.
- 16h40, départ avec Yun Yeong pour un week-end à Yosemite Park. Je prends en main la tuture de loc, une Suzuki Reno (ça existe ça?) toute équipée, avec boite auto, ce qui est bien... mais pas bien. Bien parce que t'as pu rien à faire de ta jambe gauche et de ton bras droit (il faut un sacré temps d'adaptation avant de s'y faire vraiment), et pas bien parce que quand tu veux doubler, la voiture part quand elle veut dans un délai de 2 à 5 secondes, à partir du moment où t'as mis le pied au plancher, manoeuvre dont elle notifie sa prise en compte par moultes bruits, pertes et fracas! En ville, le régime moteur et le bruit me donnent l'impression de conduire un frigo (si si, c'est possible!)
Quant à la conduite à droite... ha ben non ça c'est pareil que chez nous!
Bref, nous partons donc : 1h30 de bouchons pour sortir de San Francisco! Ha ben super! Si c'est pour pas changer de Paris, j'avais autant y rester! (non j'déconne!)
A la suite de ça, je me confronte aux indications routières américaines... hé ben mon salaud! On n'est pas gâté à ce niveau-là!!! En fait, pour conduire aux US (oui je généralise : c'est ma passion!), il faut savoir d'où on part (jusque là, ça va), où on va (pas choquant non plus), la direction par rapport aux point cardinaux (pour un mec, ça passe encore), après ça il faut savoir le numéro de chaque route que l'on va emprunter (là ça se corse), les villes où on va changer de route, facile à voir sur la carte, mais mission quasi-impossible dans la vraie vie : impossible de savoir où on est, les routes sont indiquées une fois tous les 10 miles, et les villes sont indiquées sur un panneau grand comme ma main, dans une forêt d'environ 4612 panneaux publicitaires). Les bifurcations ne sont indiquées qu'une seule fois (t'as intérêt à être putain d'attentif!) et aléatoirement entre 5 miles et 5 yards avant (je vous laisse faire la conversion, j'en ai chié là-aussi!). Sur les sorties d'autoroutes, ce sont le nom des rues qui sont indiquées et non leurs numéros ou le nom de la ville (ça aurait été trop simple!).
- Bref après moultes galères et hésitations, on arrive finalement en approche de notre hôtel... tellement près qu'on se retrouve sans le vouloir à l'hôtel qu'on a réservé pour le samedi soir, 20 miles après le 1er hôtel (celui du vendredi... parce qu'on est vendredi! y'en a 2 qui suivent!). Machine arrière toute, et après de nouveau 1/2 heure de route, nous voici finalement à l'hôtel : il est 22h40! Aïïeuuuuh!
- A cette heure là, on peut manger seulement un sandwich au bar. Pas mauvais cela dit et dans un cadre super sympa : un vieux chalet tout en bois d'arbre, avec cheminée, plein de jeux de société et de la bière pression! Dieu existe!
- Arrivée dans notre bungalow ("cabin" comme ils appellent ça) vers 23h15 : une maisonnette en bois accrochée à la colline, on y vient à pied, ceux qui vivent là... ben c'est nous! (bon, bien sûr, ça c'est la photo de jour!)
Vraiment hyper sympa, déco vieillotte, mais très soignée, avec un buffet contenant l'Encyclopaedia Britannica en 18 volumes (histoire de s'occuper un peu au cas où on reste bloqués là pour l'hiver).
- extinction des feux vers minuit après la douche du guerrier bien méritée!